Olga Bancic

Olga Bancic ( roumain:  [olɡa bant͡ʃik] , né Golda Bancic , également connu sous son français nom de guerre Pierrette , 10 mai 1912-10 mai 1944) était un roumain communistemilitant, connu pour son rôle dans la Résistance française . Membre du groupe FTP-MOI et du groupe Missak Manouchian ,elle fut capturée par les forces allemandes nazies à la fin de 1943 et exécutée peu de temps après. Bancic était marié à l'écrivain et compagnon de combat FTP-MOI Alexandru Jar 

Bancic est né dans une famille juive à Chişinău , en Bessarabie , qui faisait partie de l' Empire russe à l'époque; la région est devenue une partie du Royaume roumain après la Première Guerre mondiale . Elle a travaillé dans une usine de matelas à l'âge de 12 ans et a rejoint le mouvement syndical local , participant à une grève au cours de laquelle elle a été arrêtée et aurait été battue.Bancic, qui est devenu un membre du Parti communiste roumain (PCR) interdit , a été par la suite arrêté plusieurs fois . En 1936, elle a voyagé en France , où elle a aidé localemilitants de gauche dans le transport d'armes aux forces républicaines espagnoles combattant dans la guerre civile . 

Peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Bancic a donné naissance à Dolores, sa fille avec Alexandru Jar. Elle a laissé son enfant aux soins d'une famille française après le début de l'occupation allemande , et a rejoint les Francs-Tireurs et Partisans de la Main d'Œuvre Immigrée (FTP-MOI) basés à Paris . , participant à environ 100 actes de sabotage contre la Wehrmacht , et étant personnellement impliqué dans la fabrication et le transport d'explosifs. [1] Ceci est arrivé à un moment où le PCR, affaibli par des répressions successives, s'était divisé en plusieurs groupes autonomes. Similaire à Gheorghe Gaston Marin, Bancic était parmi les activistes roumains qui ont été intégrés dans le Parti communiste français . 

Arrêtée par la Gestapo le 6 novembre 1943, elle a été torturée mais a refusé de donner des informations sur ses collaborateurs.  Après l'arrestation du groupe Manouchian, la Gestapo publie une série d'affiches de propagande, intitulée L'Affiche Rouge , qui dépeint ses membres, Bancic inclus, comme des « terroristes ».

Le 21 février 1944, elle, Manouchian et 21 autres furent condamnés à mort - tous les accusés furent exécutés plus tard dans la journée au fort Mont-Valérien ; une loi empêchant les femmes d'être exécutées sur le sol français, Bancic, la seule femme du groupe, fut déportée à Stuttgart et décapitée avec une hache dans la cour de la prison locale à la date de son 32e anniversaire pendant son transport au lieu de l'exécution, elle a composé une lettre à sa fille Dolores, qui était connue sous le nom Dolores Jacob, sur un morceau de papier qu'elle a jeté par une fenêtre.

 Le veuf de Bancic, Alexandru Jar, est retourné en Roumanie à la fin de la guerre et s'est établi une carrière sous le nouveau régime communiste . Au cours des années 1950, il est devenu un adversaire notoire de la direction du Parti autour de Gheorghe Gheorghiu-Dej et, avec Mihail Davidoglu et Ion Vitner, a été critiqué par l'activiste Miron Constantinescu sur ses « tendances intellectualistes - libéralistes ».

Plusieurs rues ont été nommées en l'honneur de Bancic, et de petits monuments ont été érigés dans sa mémoire. Son nom a continué à être utilisé comme un atout par les autorités communistes, mais il est tombé en désuétude après la révolution de 1989 . En 2005, l'écrivain et journaliste Bedros Horasangian s'est opposé aux initiatives des autorités de Bucarest visant à retirer la plaque commémorative de la rue Polonă en faisant mention de ses activités et à renommer une rue qui portait auparavant son nom; il a argumenté: "Ce n'est pas correct et insulte la mémoire d'une femme qui est réellement morte pour la victoire des Alliés (quand la Roumanie était alliée aux Allemands !) [...] En France, ceux qui ont combattu dans la résistance antifasciste jouissent pleinement le respect".